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Seule, sur la Via de la Plata, en hiver

Le chemin de Compostelle n'est pas un sentier de randonnée comme les autres : c'est avant tout un lieu où aller à la rencontre de l'autre ... et de soi-même. Introspection, respect et bienveillance sont les maîtres-mots qui donnent au camino toute sa singularité. J'ai effectué mon premier chemin entre Orléans et Fisterra, et je suis tombée amoureuse de ce sentier intemporel. Depuis, outre une passion naissante pour la marche au quotidien, j'ai eu la chance d'arpenter différents caminos à travers la France, l'Espagne et le Portugal : si le peregrino sait toujours quand il commence son premier chemin, difficile de savoir où tout cela le mènera ! Pour autant, crapahuter sur les sentes de Navarre, de Castille ou de Galice n'est pas toujours une promenade de santé. Bien sûr, l'organisme fatigue parfois et tout pèlerin doit mettre un point d'honneur à écouter son corps et à en prendre soin sans quoi, gare aux douleurs ! Mais c'est surtout son esprit et ses propres pensées que le marcheur doit apprendre à apprivoiser, à dérouler et à rassembler. Une fois l'exercice terminé, il ne lui reste plus qu'à aller de l'avant, pas à pas, vers Santiago et vers tous ses rêves qui naissent en chemin...


Astrid, du blog Histoires de tongs

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